Thursday, December 16, 2010

Virginie Picot dans le rôle de Véronique Reno (Interview) version française de Stephen Mitchell



Un extrait de Véronique Reno (Interview)* version française de Stephen Mitchell avec Virginie Picot dans le rôle de Véronique Reno.
*Parce que la vérité se passe entre parenthèse.

Wednesday, May 26, 2010

Cannes 2010


A Cannes avec Roy Martens de The Film Portal. (Interview) version française et InterFUND ont été beaucoup discutés.

Monday, February 15, 2010

Ariane Brodier dans le rôle de Marie-Ange Desjeux (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous Marie-Ange Desjeux ?

AB : Marie-Ange Desjeux est une femme ambitieuse en apparence sure d'elle et avec gout prononcé pour l'esthetisme. Elle est la mode plus qu'elle aime la mode...C'est sa vie, sa passion. Mais dans ce monde de paraitre elle ne se retrouve plus, ses certitudes ne sont plus....Elle est triste, malheureuse car elle se sent anonyme dans ce monde ou elle travaille dans l'ombre et plus que la reconnaissance, aujourd'hui, ce qu'elle recherche, c'est exister....a travers quelqu'un.

Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

AB : Je pense que mon desir profond d'etre mere m'a nourri. Comme le personnage, j'en ressens le besoin aujourd'hui.

Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?

AB : Non, je n'ai pas eu de difficulté...Stephen m'a suffisament guidé pour que je me sente être Marie-Ange.

Q : Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

AB : Stephen m'a mise en condition en posant des questions sur mon vecu, puis une fois le personnage dessiné, il m'a interviewé en imaginant que je venais de raconter ma vie dans un livre ...Puis m'a guidé par son interview pour obtenir de moi des reactions.

Friday, November 20, 2009

Sylvie Yarza dans le rôle de Nathalie Dussolier (Interview) version française de Stephen Mitchell

Q : Comment décririez-vous Nathalie Dussollier ?

SY : Nathalie Dussolier est une femme réservée mais aventurière qui a le courage de suivre ses passions jusqu'au bout. Entraînée dans le tourbillon de la vie et du tango elle embrasse sa destinée avec confiance jusqu'à ce que des évènements inimaginables lui ouvre les yeux sur une réalitée inconcevable. Mystérieuse, insaisissable, naïve mais intelligente ce personnage révèle sa force en se plaçant en au-dessus des circonstances.

Q : Quel aspect de votre personnage avez-vous apporter à ce rôle ?

SY : Jouer au va et vient entre sa propre identité et celle du rôle et voir ses expériences personnelles fondus dans une nouvelle fiction qui prend forme au fur et a mesure des questions est une aventure très excitante. En fait j'ai été surprise par la facilité avec laquelle je me suis glissée dans la peau de Nathalie, ou devrais-je dire Nathalie dans la mienne car c'est la que réside toute la subtilité du jeux de l'interview.

Q : Est-ce que vous aviez des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?

SY : J'étais assez inquiète au début car j'ai l'habitude des répétitions pour préparer un rôle, puis je n'ai jamais raffolé de tout ce qui ressemble à une improvisation que ce soit sur scène ou devant caméra. Et pourtant ce fut une expérience très agréable et fascinante. Une fois le moteur de la caméra en route on est transporté dans monde parallèle étrange mais familier ou tout semble couler de source. Stephen avec ses questions est le metteur en scene qui tire les ficelles et nous emmene d'une scène de vie a l'autre.

La seule difficulté qui se soit faite entrevoir fut au moment crucial ou je devais répondre à une question importante. L'histoire était tellement fraîche puisque Stephen me l'avait décrite quelques minutes auparavant que je ne savais plus le déroulement des évènements, alors oui, le temps présent s'est vraiment cristallisé autour de cette réponse, le vide total dans ma tête, puis j'ai gardé mon calme, Stephen a gardé son silence, et j'ai finalement utilisé ce véritable moment de trouble pour intensifier le désarroi de Nathalie Dussolier face à son destin.

Q : Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

SY : Stephen a l'art de saisir, de comprendre l'essence de votre être, de votre vie et à partir de cela non seulement de vous construire un rôle sur mesure mais aussi de vous diriger vers d'autres abîmes d'improvisation lors de l'interview.
D'une grande intuition il sait manier le jeux jusqu au bout tout en restant très humain et rassurant.

Au début, l'expérience à venir semble très intrigante, du jamais vu, être sans être vraiment le personnage, incarner son propre clone avec une autre trajectoire. Et à la fin retomber sur terre ferme, dans le présent pour affirmer comme doublé d'un écho teinte de vérité. Et maintenant "tout le monde descend."

Monday, October 12, 2009

Virginie Picot dans le rôle de Véronique Reno (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous Véronique Reno ?

VP : Véronique est une femme blessée, qui a surmonté sa timidité en jouant le jeu de la femme caméléon/objet. Elle a plusieurs masques, pas plusieurs personnalités, mais des masques qu'elle porte consciemment pour s'incruster près des gens qu'elle désire rencontrer. Malgré son apparente froideur, elle a beaucoup à donner matériellement mais encore plus émotionnellement. Bien qu'elle ne le sache plus vraiment.

Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

VP : Avant l'interview Stephen et moi avons discuté de ma vie, un peu en long en large et en travers, pour apporter quelques éléments de ma vie et les transposer dans la vie de Véronique, comme la ville où j'ai habité, où j'habite, ma situation familiale et quelques références à ma vie professionelle. C'était intéressant d'appliquer certains faits réels de ma vie à un personnage fictif, de créer cette fusion et d'avoir cette superposition floue de Virginie et Véronique.

Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?

VP : Non, à part faire attention à m'exprimer en français correctement, après 9 ans vécus à Londres, ce n'est plus vraiment ma premiere langue!

Q: Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

VP : Stephen avait une idée très précise du personnage qu'il voulait interviewer. Nous avons d'abord discuté brièvement de mon passé/présent, et puis Stephen a tissé toute la vie de Véronique en me donnant la direction principale des réponses qu'il désirait entendre. Mais je me suis aussi amusée à être un peu plus provocante et arrogante. C'était très intéressant de devoir dévoiler la vie/personnalité d'un personnage fictif dans le cadre d'une interview, dont le concept est d'être "honnête" avec Stephen/le journaliste.

Véronique est très différente de moi, sa poursuite de richesse, cette façade qu'elle a construite autour d'elle pour se protéger, cet objet/femme qu'elle a créé...mais en même temps certains aspects de sa vie résonnaient vrais pour moi. C'était vraiment un exercice intéressant et j'ai beaucoup aimé créér avec Stephen ce personnage, qui reste encore intrigant. J'aime beaucoup travailler avec Stephen car il a beaucoup d'imagination et sait ce qu'il veut obtenir des acteurs, tout en laissant chaque acteur assez libre dans l'interprétation des personnages.

Saturday, August 15, 2009

Pierre du Lat dans le rôle de Patrick Besson (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous Patrick Besson ?

DP : Patrick Besson est un homme intelligent, passionné, qui aime la vie, les femmes, mais il a toujours cette audace incroyable d’en vouloir plus. Il est du même acabit que les américains, son tempérament, sa façon de penser. Il tente en vain d’être opportuniste et essaye de se faire plus d'argent pour avoir une vie meilleure.

Malgré son attitude positive, il se remet souvent en question mais parvient toujours à son but. Rien ne l'arrête, certainement pas les obstacles les plus complexes. C’est un personnage très malicieux et avant tout, réfléchi. Il a de multiples facettes cachées derrière ce personnage si parfait. Il manipule les femmes mais il tient tout de même, à conserver sa propre identité et a ce besoin imminent de se sentir aimé autour lui.

Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

DP : J'ai apporté ma joie de vivre, mon sens de l'humour et une spontanéité naturelle au personnage. Je n’ai peur de rien sauf de mes excès ! Curieux de tout ce qui se passe dans le monde, je suis quelqu’un d’ouvert mais je peux aussi vite me lasser de tout. Mon personnage peut notamment être contradictoire et intrigant envers les gens. A titre personnel, j'ai apporté mes propres expériences de la vie qu’elles soient professionnelles ou sentimentales.

Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?

DP : Je n'ai eu aucun problème. Une parfaite osmose s’est formée entre mon personnage et moi-même. L’improvisation de cette interview m’a apporté un aspect spontané au dialogue. Je n’avais pas le temps de penser à quoi que ce soit et ça, c'était tout simplement génial ! Je me laissais porter par les questions de Stephen et je faisais confiance à mon instinct. En tous les cas, je ne pouvais qu'être sincère et imprévisible. Personne ne pouvait prévoir ce que j'allais dire ou faire, même pas moi-même ! J’étais émoustillé par mon propre jeu, et libre de maîtriser mon art. Il n'y avait aucune difficulté pour moi, il n'y avait que des solutions.

Q: Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

PD : Tout simplement géniale. Le fait que Stephen Mitchell soit parvenu à me faire sortir toutes ces émotions sans aucune préparation relève du génie. Stephen a donné naissance à mon personnage. J’étais un acteur accompli dans mon univers.

Je comprends maintenant pourquoi la presse avait écrit que le travail de Stephen valait un Oscar ! Stephen vous donne de la magie et la joie d’être acteur. Je félicite Stephen avec un grand Bravo !!! C’est un metteur en scène au sens ultime du mot et un visionnaire conceptuel. Cette expérience est unique et merveilleuse. Stephen a un sens de l'humour, et, une imagination fertile, débordante et incroyable.

Monday, July 27, 2009

René Bourjeois (Interview) version française


Un extrait de René Bourjeois (Interview) version française avec Gérard Ismaël dans le rôle de René Bourjeois.

Thursday, July 23, 2009

Un extrait de (Interview)...


Un extrait de (Interview) version française avec Hélène Cardona dans le rôle de Natasha Loizeau:

Monday, May 18, 2009

Hélène Cardona dans le rôle de Natasha Loizeau (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q: Comment décririez-vous Natasha Loizeau ?

HC: Natasha Loizeau a une personalité à multiples facettes. Elle est à la fois énigmatique, versatile, idéaliste et pragmatique, avec un énorme réservoir d’émotions, une digue qui peut se briser à tout moment. Elle assume les conséquences des choix qu’elle a faits. J’ai tout de suite adoré ce rôle. Il m’a collé à la peau. C’était en fait même à la limite du confortable, tellement c’était un miroir. Ou un écho de celle que j’aurais pu devenir dans un univers parallèle.

Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

HC: Être acteur/actrice, c’est être caméléon. Dans ce sens, Natasha Loizeau et moi avons fusionné en un personage qui est si proche de qui je suis que par moments je ne pouvais plus différencier entre nous deux. Bien sûr elle pense différemment que moi. Elle est capable de prendre des risques énormes dans une voie dangeureuse. Elle me fait penser à une acrobate sur le fil, le néant autour d’elle. J’ai apporté à ce rôle un vécu assez similaire au sien, de sorte que, placée dans le monde où Natasha Loizeau se trouve plongée, je suis à même de réagir avec intégrité.

Q: Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?

HC: Cela a été une surprise, une experience complètement nouvelle, en partie improvisée, en partie préparée. Donc j’étais un peu sur le qui-vive, sans trop savoir à quoi m’attendre, et cet aspect est très excitant. En même temps, il y a eu des moments où je n’étais pas sûre d’avoir les réponses. Plutôt que de répondre, je me suis retrouvée à la recherche de mon secret, désorientée, sincère. C’est très curieux parce que d’un côté, j’étais un peu déstabilisée, ce qui m’a forcée à rester présente avec Stephen, et d’un autre, je connais le pesonnage de Natasha Loizeau si bien, comme une âme soeur, que je ne me lasserais pas d’en parler pendant des heures. Cela a créé un espace qui m’a permis de confronter le désarroi de Natasha et sa douleur, sa perte. Le fait de ne jamais savoir ce que Stephen va demander, ce qui va se passer, est ennivrant. Cette curiosité me pousse à vouloir creuser plus au fond de moi.

Q: Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

HC: C’était génial, phénoménal. Stephen a créé le rôle de Natasha Loizeau à partir de certains éléments de ma vie, et a ensuite tissé une histoire qui pourrait apparaître surprenante mais qui en fait aurait très bien pu m’arriver. C’était tellement vivifiant de travailler de cette manière. C’est comme si Stephen avait le don de découvrir toutes sortes de choses à mon sujet et de les révéler à mon insu. Nous sommes devenus co-créateurs. Stephen a le don de capturer votre essence et il vous crée un rôle sur mesure, comme par magie. Il semble aussi avoir une imagination sans fin. C’est ennivrant. Je n’avais aucune envie d’arrêter, et j’ai été bien déçue quand il a fallu. En fait je voudrais continuer, que cela devienne un long métrage!

J’ai aussi beaucoup aimé le fait que Stephen et moi étions de connivence et partagions un secret. J’ai adoré le côté imprévisible de la situation, avec les risques et dérapements possibles, mais je me suis sentie protégée. Et là tout peut arriver! Cela a été un cadeau magnifique.

Wednesday, April 29, 2009

La télésérie (Interview) version française


La télésérie (Interview)*, créée par le réalisateur Stephen Mitchell, a été sollicitée par les producteurs et réalisateurs les plus célèbres d'Hollywood car ils ont trouvé le concept TV original et unique en son genre.
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Chaque semaine, Stephen recevait des appels de Marlon Brando, David Permut et Chris Penn, qui voulaient absolument parler de ce qu'ils avaient vu dans (Interview). Tri-Star Pictures a payé les droits pour regarder les épisodes avant leur diffusion. De 1985 à 2001, Stephen a produit cinq cents épisodes d'une demi-heure. Aujourd'hui, Stephen produit à nouveau la série, mais cette fois-ci en français. Bien qu'il soit né à Los Angeles, Stephen Mitchell a débuté sa carrière de cinéaste à Paris avec l'histoire satirique de Montmartre, suivie peu après par le French Chef, mettant en vedette l'acteur Philippe Léotard.

Chaque épisode apparaît comme une interview. Stephen interview une femme ou bien un homme selon leur expérience vécue. Chacun d'eux relate son histoire d'après son livre dans une émission TV. Les acteurs racontent une histoire extraordinaire inventée par Stephen, qui est tout à fait crédible et incroyable. Aucun télespectateur ne devine jusqu'au générique que c'est une fiction. Nous leur annonçons la vérité à la fin.

(Interview) s’est fait remarquer comme étant une "télésérie qualitative et innovatrice", selon le critique de télévision Davis Gritten (Los Angeles Herald-Examiner, Los Angeles Times). (Interview) a été un "hit" à Hollywood. En 1980, Stephen a fondé un "think tank" sous la forme d'une compagnie de répertoire pour le cinéma et la télévision; nous l'intitulons : "The New Hollywood Studio System". En 1985, Stephen a lancé une application unique de l'intégration des produits de marque dans le divertissement avec sa série TV câble (Interview). En 2006, il a créé un protocole pour la gestion et la commercialisation des dirigeants d'entreprise.
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Actuellement, il produit un documentaire sur la Ferrari GTO, dont il a été propriétaire pendant plusieurs années, ainsi que (Interview) version française et Business on-demand.
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*Parce que la vérité se passe entre parenthèse.

Tuesday, April 28, 2009

Gérard Ismaël dans le rôle de René Bourjeois (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous René Bourjeois ?

GI : Avec un "J " comme "Joie"!!! C'est un rôle en or. Le personnage est un être qui livre son secret à ceux qui cherchent à le comprendre, à ceux qui croient à son existence, à sa révélation et à ceux qui ont un immense respect pour ne rien dévoiler à personne.
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Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

GI : Se mettre dans la peau d'un personnage chez un acteur, est une sensation exceptionnelle. Par contre, il y a parfois, des rôles très difficiles à interpréter selon le personnage. Etre dans la psychologie du personnage, c'est avoir le sentiment d'une communion vécue entre moi-même et celui-ci. J'ai l'impression que c'est comme un : "va et vient" de l'esprit entre le sentiment et la pensée.
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Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?
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GI : En général, ce que l'on ressent bien s'exprime facilement. Le sentiment d'avoir le secret d'un rôle est un immense plaisir.

.Q : Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

.GI : Attendre la révélation spontanée !

Thursday, April 16, 2009

Priscilla Lingenheim dans le rôle de Lou Cassel (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous Lou Cassel ?

PL : Je décrirais l'évolution du personnage de Lou Cassel tout au long de l'interview dans une énumération d'adjectifs tout à fait cohérents et sincères. Lou Cassel est une jeune femme caméléon. Elle se métamorphose sans s'en rendre compte puisqu'elle est dans une situation de jeu où elle ne joue pas, elle est dans son histoire. Elle est énigmatique, étrange, intelligente, névrosée et touchante.

Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

PL : J'ai vu Lou Cassel dans ma tête. Je me suis dit qu'il fallait que je fasse ressortir une folie du personnage. Cette audace qu'elle a envers son interwiever cache quelque chose chez elle. Sa facilité d'esquiver ou de détourner les questions, son silence, son rire, son mal être sont des aspects prépondérants à la déstabilisation de la personne qui l'interview. Je veux que le téléspectateur se pose une question en regardant cette nana : " Lou Cassel est-elle folle ou vraiment honnête ?" J'ajouterai même que l'interviewer a été pris sous son contrôle. Lou Cassel met le doute et est une sacré manipulatrice !

Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?
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PL : Il y a toujours des difficultés même dans le rôle le plus simple car c'est peut être celui-là le plus complexe ! Pour celui de Lou Cassel, je me suis sentie de plus en plus à l'aise au fil des questions. J'ai eu l'impression à un moment donné d'avoir vraiment vécu cette histoire et je me suis imaginée la scène du cadavre à l'instant présent vu que l'on a pas eu le temps de se préparer au jeu, c'était sur le vif et je devais réagir face à l'histoire inventée de Stephen Mitchell !
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Q : Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

PL : Imprévisible. J'ai trouvé sa méthode d'action-réaction très originale. Je trouve que cela donne un aspect très spontanné et naturel au personnage que l'on peut interpréter. Au début, nous avons eu un petit entretien où il m'a posé quelques questions et il m'a tout de suite coupé en me disant : "Ok, c'est bon restons à Avignon et après tu es partie à Londres..." et là, l'histoire a commencé... Stephen a inventé sur le moment une histoire pleine de péripéties qui partait dans tous les sens et là, je devais être déjà dans la peau de Lou Cassel. J'ai trouvé cette méthode très intéressante car l'acteur est libre d'exprimer une palette de sentiments démesurées. Je remercie Stephen pour cette expérience unique et drôle tout de même ! Je n'ai jamais travaillé auparavant comme ça, et des histoires comme celles-ci font de belles histoires. J'ai ressentie le cinéma comme des instants présents, comme une photographie, une réaction, un sourire. Merci Stephen.