Wednesday, April 29, 2009

La télésérie (Interview) version française


La télésérie (Interview)*, créée par le réalisateur Stephen Mitchell, a été sollicitée par les producteurs et réalisateurs les plus célèbres d'Hollywood car ils ont trouvé le concept TV original et unique en son genre.
..
Chaque semaine, Stephen recevait des appels de Marlon Brando, David Permut et Chris Penn, qui voulaient absolument parler de ce qu'ils avaient vu dans (Interview). Tri-Star Pictures a payé les droits pour regarder les épisodes avant leur diffusion. De 1985 à 2001, Stephen a produit cinq cents épisodes d'une demi-heure. Aujourd'hui, Stephen produit à nouveau la série, mais cette fois-ci en français. Bien qu'il soit né à Los Angeles, Stephen Mitchell a débuté sa carrière de cinéaste à Paris avec l'histoire satirique de Montmartre, suivie peu après par le French Chef, mettant en vedette l'acteur Philippe Léotard.

Chaque épisode apparaît comme une interview. Stephen interview une femme ou bien un homme selon leur expérience vécue. Chacun d'eux relate son histoire d'après son livre dans une émission TV. Les acteurs racontent une histoire extraordinaire inventée par Stephen, qui est tout à fait crédible et incroyable. Aucun télespectateur ne devine jusqu'au générique que c'est une fiction. Nous leur annonçons la vérité à la fin.

(Interview) s’est fait remarquer comme étant une "télésérie qualitative et innovatrice", selon le critique de télévision Davis Gritten (Los Angeles Herald-Examiner, Los Angeles Times). (Interview) a été un "hit" à Hollywood. En 1980, Stephen a fondé un "think tank" sous la forme d'une compagnie de répertoire pour le cinéma et la télévision; nous l'intitulons : "The New Hollywood Studio System". En 1985, Stephen a lancé une application unique de l'intégration des produits de marque dans le divertissement avec sa série TV câble (Interview). En 2006, il a créé un protocole pour la gestion et la commercialisation des dirigeants d'entreprise.
..
Actuellement, il produit un documentaire sur la Ferrari GTO, dont il a été propriétaire pendant plusieurs années, ainsi que (Interview) version française et Business on-demand.
..
*Parce que la vérité se passe entre parenthèse.

Tuesday, April 28, 2009

Gérard Ismaël dans le rôle de René Bourjeois (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous René Bourjeois ?

GI : Avec un "J " comme "Joie"!!! C'est un rôle en or. Le personnage est un être qui livre son secret à ceux qui cherchent à le comprendre, à ceux qui croient à son existence, à sa révélation et à ceux qui ont un immense respect pour ne rien dévoiler à personne.
..
Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

GI : Se mettre dans la peau d'un personnage chez un acteur, est une sensation exceptionnelle. Par contre, il y a parfois, des rôles très difficiles à interpréter selon le personnage. Etre dans la psychologie du personnage, c'est avoir le sentiment d'une communion vécue entre moi-même et celui-ci. J'ai l'impression que c'est comme un : "va et vient" de l'esprit entre le sentiment et la pensée.
..
Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?
..
GI : En général, ce que l'on ressent bien s'exprime facilement. Le sentiment d'avoir le secret d'un rôle est un immense plaisir.

.Q : Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

.GI : Attendre la révélation spontanée !

Thursday, April 16, 2009

Priscilla Lingenheim dans le rôle de Lou Cassel (Interview) version française de Stephen Mitchell


Q : Comment décririez-vous Lou Cassel ?

PL : Je décrirais l'évolution du personnage de Lou Cassel tout au long de l'interview dans une énumération d'adjectifs tout à fait cohérents et sincères. Lou Cassel est une jeune femme caméléon. Elle se métamorphose sans s'en rendre compte puisqu'elle est dans une situation de jeu où elle ne joue pas, elle est dans son histoire. Elle est énigmatique, étrange, intelligente, névrosée et touchante.

Q : Quel aspect de vous-même avez-vous apporté à ce rôle ?

PL : J'ai vu Lou Cassel dans ma tête. Je me suis dit qu'il fallait que je fasse ressortir une folie du personnage. Cette audace qu'elle a envers son interwiever cache quelque chose chez elle. Sa facilité d'esquiver ou de détourner les questions, son silence, son rire, son mal être sont des aspects prépondérants à la déstabilisation de la personne qui l'interview. Je veux que le téléspectateur se pose une question en regardant cette nana : " Lou Cassel est-elle folle ou vraiment honnête ?" J'ajouterai même que l'interviewer a été pris sous son contrôle. Lou Cassel met le doute et est une sacré manipulatrice !

Q : Est-ce que vous aviez eu des difficultés dans l'exercice de ce rôle ?
..
PL : Il y a toujours des difficultés même dans le rôle le plus simple car c'est peut être celui-là le plus complexe ! Pour celui de Lou Cassel, je me suis sentie de plus en plus à l'aise au fil des questions. J'ai eu l'impression à un moment donné d'avoir vraiment vécu cette histoire et je me suis imaginée la scène du cadavre à l'instant présent vu que l'on a pas eu le temps de se préparer au jeu, c'était sur le vif et je devais réagir face à l'histoire inventée de Stephen Mitchell !
..
Q : Quelle a été la manière de travailler avec Stephen ?

PL : Imprévisible. J'ai trouvé sa méthode d'action-réaction très originale. Je trouve que cela donne un aspect très spontanné et naturel au personnage que l'on peut interpréter. Au début, nous avons eu un petit entretien où il m'a posé quelques questions et il m'a tout de suite coupé en me disant : "Ok, c'est bon restons à Avignon et après tu es partie à Londres..." et là, l'histoire a commencé... Stephen a inventé sur le moment une histoire pleine de péripéties qui partait dans tous les sens et là, je devais être déjà dans la peau de Lou Cassel. J'ai trouvé cette méthode très intéressante car l'acteur est libre d'exprimer une palette de sentiments démesurées. Je remercie Stephen pour cette expérience unique et drôle tout de même ! Je n'ai jamais travaillé auparavant comme ça, et des histoires comme celles-ci font de belles histoires. J'ai ressentie le cinéma comme des instants présents, comme une photographie, une réaction, un sourire. Merci Stephen.